Jay Grob (Burning Witches) - Interview
- Maxime Lhuilier

- 30 juil.
- 3 min de lecture
Alors qu’elles s’apprêtent à dévoiler leur sixième album Inquisition, les Suissesses de Burning Witches confirment plus que jamais leur statut à part dans la scène heavy metal. Porté par des thèmes sombres tels que l’Inquisition médiévale et les persécutions religieuses, ce nouveau disque marque un retour aux racines historiques et symboliques du groupe.
À l’occasion de cette sortie très attendue, nous avons échangé avec Jay sur la conception de l’album, l’arrivée de la guitariste Courtney Cox, leur passage brûlant au Hellfest, et leurs projets à venir.

Merci de prendre le temps de répondre à mes questions. Comment allez-vous en ce moment ?
Ici Jay ! On va toutes super bien. On s’éclate en concert comme en tournée, et on est en pleine forme. Prêtes pour la suite !
Je vous ai vues au Hellfest en juin dernier. La chaleur était infernale ! Comment avez-vous vécu ce moment ?
C’était fou, il faisait une chaleur écrasante, et pourtant la tente était pleine à craquer. On ne s’attendait pas à voir autant de monde sous cette chaleur extrême. Mais une fois sur scène, avec l’énergie du public, tu oublies la température. L’adrénaline prend le dessus, et tout le monde était littéralement en feu !
Votre nouvel album Inquisition, prévu pour le 22 août, aborde des thèmes très forts comme la persécution médiévale ou l’oppression religieuse. Qu’est-ce qui vous a poussées à explorer cet univers sombre ?
L’Histoire nous a toujours fascinées. On adore se plonger dans le passé, et le thème des sorcières permet d’aborder plein de choses. L’Inquisition, c’est un chapitre sombre et tragique de l’histoire, mais aussi une source de réflexion et de créativité très riche.

Le morceau d’ouverture, “Sanguini Hominum”, pose d’emblée une ambiance rituelle avec des chants en latin et une guitare inquiétante. Quelle est l’importance de l’introduction pour vous ?
Elle est cruciale. Quand tu écris un album sur un sujet aussi sombre, l’intro doit plonger immédiatement dans l’univers. Impossible d’avoir une intro joyeuse avant de parler de torture et de persécution. On veut poser une ambiance mystique et occulte dès les premières secondes — on est des sorcières après tout !
L’album est très varié : du thrash (“Soul Eater”) à la ballade (“Release Me”), en passant par des hymnes heavy metal (“Mirror, Mirror”). Comment trouvez-vous le bon équilibre entre puissance et émotion ?
Romana est extrêmement créative, et elle compose directement avec son cœur. Nos influences viennent aussi des groupes avec lesquels on tourne ou qu’on admire. On veut toujours garder ce mélange entre énergie brute et profondeur émotionnelle.
ourtney Cox vous a récemment rejoint à la guitare. Que vous apporte-t-elle, en studio comme sur scène ?
Courtney est géniale. Elle a beaucoup d’expérience de la scène, elle joue avec passion et ça se voit. Elle aime profondément ce qu’elle fait, et pour nous, c’est essentiel. En plus, elle a une super énergie et beaucoup d’humour. Elle s’est intégrée très naturellement.
Vous avez à nouveau collaboré avec Damir Eskic et V.O. Pulver à la production. Comment s’est passée cette session en studio ?
Ils ont tous les deux une énorme expérience musicale et nous ont apporté plein d’idées intéressantes. On est toujours ouvertes à tester de nouvelles choses, même si c’est nous qui décidons à la fin. C’est un processus très familial : chacun joue sa partie, on essaie, on modifie… Et surtout, on prend beaucoup de plaisir en studio !
près six albums, comment envisagez-vous l’avenir de Burning Witches ?
On ne se projette pas trop. On vit chaque moment à fond. Tant qu’on aime ce qu’on fait, qu’on y prend du plaisir et que le public est là, on continue.
Et enfin : que nous réserve Burning Witches dans les mois à venir ?
On a quelques dates cet été, et surtout notre concert de sortie d’album en Italie le 22 août, qu’on attend avec impatience. Ensuite, direction les États-Unis pour une tournée, puis une grande tournée européenne en 2026. Et il y aura d’autres surprises bientôt ! Et bien sûr, on est très heureuses pour Romana et Damir qui attendent une petite sorcière… On a hâte de retrouver Romana sur scène !
Un grand merci à Jay pour ses réponses et à SLH Agency pour la mise en relation.







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