SABATON - Legends - Chronique
- Maxime Lhuilier
- 20 oct.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 oct.
17/10/2025 | 45min | Power Metal | Better Noise Music
TRACKLIST
Templars
Hordes of Khan
A Tiger Among Dragons
Crossing the Rubicon
I, Emperor
Maid of Steel
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Lightning at the Gates
The Duelits
The Cycle of Songs
Till Seger
CHRONIQUE
Sabaton divise. On adore ou on déteste, mais difficile de rester indifférent face au mastodonte suédois du power metal. Souvent qualifié de "groupe surcoté" ou au contraire élevé au rang de légende par une armée de fans fidèles, Sabaton fait parler de lui depuis plus de vingt ans. Après deux albums consacrés à la Première Guerre mondiale, le groupe élargit cette fois son champ de bataille : direction plusieurs époques, chacune marquée par sa propre légende.
À première vue, l’artwork pouvait sembler un peu cheap. Pourtant, il prend tout son sens une fois entre les mains, notamment en format vinyle : les détails s’y révèlent et reflètent bien la patte visuelle du groupe. Mais comme toujours chez Sabaton, le véritable champ de bataille reste la musique.
Plutôt que de me limiter aux singles sortis au compte-gouttes avant la sortie, j’ai préféré plonger directement dans l’album complet. Et j’en ressors plutôt satisfait. C’est tout le paradoxe Sabaton : même quand les morceaux paraissent convenus, impossible de ne pas se surprendre à hocher la tête sur les rythmiques martiales ou à reprendre en chœur des refrains taillés pour le live.
Certes, le groupe ne se renouvelle pas fondamentalement. Mais il continue de briller par son sens du thème et de la narration. Des titres comme “I, Emperor” ou “Lightning at the Gates” témoignent d’une volonté de lier metal et Histoire, et donnent envie de replonger dans les récits qui les inspirent.
La production, toujours impeccable, met en valeur le savoir-faire d’un groupe capable de composer des hymnes fédérateurs. Même si Sabaton a parfois tendance à se répéter d’un album à l’autre, leur talent pour créer des morceaux efficaces et immédiats reste indéniable.
Pas de révolution, mais une belle continuité : Sabaton reste fidèle à sa formule, toujours prêt à faire résonner l’Histoire à coups de riffs et de refrains épiques.
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