BETTLEJUICE, BETTLEJUICE - CRITIQUE
- Maxime
- 15 sept. 2024
- 2 min de lecture
Attendu avec curiosité, Beetlejuice Beetlejuice signe le retour d’un univers culte plus de 35 ans après sa première apparition. Entre nostalgie et modernité, cette suite réalisée par Tim Burton tente de raviver la flamme d’un imaginaire visuel aussi étrange que fascinant. Mais cette nouvelle incursion dans le monde des morts parvient-elle réellement à captiver autant que son prédécesseur ?

SYNOPSIS
À la suite d'une tragédie familiale inattendue, trois générations de la famille Deetz rentrent dans leur maison à Winter River, toujours hantée par Beetlejuice. Là-bas, Lydia voit sa vie prendre un nouveau tournant lorsque Astrid, sa fille en plein âge rebelle, découvre la mystérieuse maquette de la ville et que le portail vers l'au-delà s'ouvre accidentellement. Les ennuis se rapprochent des deux royaumes, et ce n'est qu'une question de temps avant que quelqu'un ne prononce le nom de Beetlejuice trois fois et que ce démon malicieux revienne pour semer le chaos sur son passage.

13/09/2024 | 1H56 | Fantastique | Tim Burton
CRITIQUE
Beetlejuice Beetlejuice arrive avec une certaine attente, surtout pour ceux qui ont un rapport particulier avec le film original. Même si celui-ci n’avait pas marqué tout le monde de la même manière, il restait un objet culte au charme singulier. Ce deuxième opus semble suivre le même chemin : divertissant, mais pas forcément mémorable.

Difficile de ne pas saluer le travail visuel. Les décors sont somptueux, et l’univers si particulier de Beetlejuice est immédiatement reconnaissable. Tim Burton déploie à nouveau son esthétique macabre et fantaisiste avec brio. L’ambiance graphique est l’un des atouts majeurs du film, entre onirisme et grotesque assumé. Les personnages, toujours aussi excentriques, participent pleinement à cette atmosphère étrange et ludique.
Cependant, malgré cette richesse visuelle, le film peine à vraiment embarquer. L’ensemble reste souvent en surface, sans véritable profondeur émotionnelle. Il manque peut-être ce petit supplément d’âme qui permettrait de créer une vraie connexion avec les spectateurs. L’univers fascine, mais l’histoire laisse moins de traces.
En définitive, Beetlejuice Beetlejuice impressionne par son style, mais s’essouffle un peu sur le fond. Ce qui restera en mémoire, c’est avant tout son identité visuelle forte – une signature unique qui traverse les années – plus que l’intrigue elle-même.

Beetlejuice Beetlejuice est une œuvre qui ravira sans doute les amateurs de l’univers burtonien et les nostalgiques du premier film, grâce à une esthétique toujours aussi marquée et inventive. Mais derrière cette belle vitrine, le contenu peine à susciter un réel attachement. Un film qui se regarde avec plaisir, mais qui risque de s’effacer rapidement de la mémoire, à l’exception de son atmosphère si singulière.

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