Sum 41 est donc sur le point de tirer sa révérence après 27 ans de carrière, et "Heaven :x: Hell" est le fruit d'une dernière collaboration entre les musiciens qui nous ont offert du punk rock tout au long de cette période.
29/03/2024 | 55 min | Punk Rock | BMG
Deryck Whibley (chant) | Tom Thacker (guitare) | Dave Baksh (guitare) | Jason McCaslin (basse)
Frank Zummo (batterie)
TRACKLIST
01. Waiting On A Twist Of Fate
02. Landmines
03. I Can't Wait
04. Time Won't Wait
05. Future Primative
06. Dopamine
07. Not Quite Myself
08. Bad Mistake
09. Johnny Libertine
10. Radio Silence
11. Preparasi A Salire
12. Rise Up
13. Stranger In These Times
14. I Don't Need Anyone
15. Over The Edge
16. House Of Liars
17. You Wanted War
18. Paint It Black
19. It's All Me
20. How The End Begins
CHRONIQUE
La particularité de "Heaven :x: Hell" est qu'il se découpe en deux parties : une partie Heaven qui se rapproche le plus du punk rock, et Hell qui est plus proche des sonorités métal.
Avec les deux premiers singles "Waiting On A Twist Of Fate" et "Landmines", l'album débute avec un bon espoir, même si "Landmines" possède un refrain entraînant pour des couplets plutôt passables. En ce qui concerne la suite, nous sommes bien dans le registre punk rock de Sum 41 avec des titres très courts et accrocheurs. Cependant, cette première partie se révèle assez anecdotique dans l'ensemble et ne décolle pas vraiment, hormis quelques titres comme "I Can't Wait" ou "Futur Primitive" qui rappellent les débuts du groupe, mais c'est presque tout. Les pseudos-ballades comme "Radio Silence" ne parviennent pas à sauver cette première partie de l'album.
Il est temps de passer à la partie Hell qui débute avec le morceau "Preparasi A Salire", qui n'a pas grand intérêt hormis pour lancer le morceau "Rise Up", mais qui permet de scinder l'album en deux. Le single "Rise Up" donne un coup de fouet avec son riff accrocheur et son chant envoûtant. Les titres s'enchaînent également, mais malheureusement, l'album semble long. Les titres se ressemblent et aucun ne semble sortir du lot, non pas que les morceaux soient mauvais en soi, mais cela manque de l'accroche des grandes époques. On note cependant une différence entre les parties Heaven et Hell avec des titres comme "Over The Edge" qui poussent le tempo et les triples croches. La reprise "Paint It Black" des Rolling Stones est en revanche une réussite qui permet à Sum 41 de s'approprier le titre.
Difficile de finir la chronique sans être mitigé, et d'avoir une petite déception étant donné qu'il s'agira de la dernière galette du groupe. Mais peut-être qu'effectivement le moment est venu pour Sum 41 de raccrocher les gants avant de tourner en rond. "Heaven :x: Hell" n'a pas eu la réaction escomptée chez votre rédacteur, mais c'est comme ça !
"Heaven :x: Hell" est malheureusement une petite déception. Malgré quelques sursauts d'énergie sur certains morceaux, l'ensemble reste mitigé et oubliable. Dommage pour une dernière !
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