Slash, le guitariste et compositeur multi-récompensé aux Grammy Awards, prépare la sortie de son sixième album solo, "Orgy of the Damned", prévu pour le 17 mai sous le label Gibson Records.
À travers douze morceaux dynamiques, il célèbre le blues en revisitant des classiques du genre avec une approche dépouillée et spontanée. Un exemple frappant est "Killing Floor", où Brian Johnson d’AC/DC assure le chant et Steven Tyler d’Aerosmith s'empare de l’harmonica, dans une interprétation électrique, brute et pleinement libérée du standard de Howlin’ Wolf datant de 1964. Le clip qui accompagne cette reprise, tourné en studio, offre un aperçu de Slash et du groupe qu'il a rassemblé pour l'occasion : Johnny Griparic à la basse, Teddy Andreadis aux claviers, Michael Jerome à la batterie et Tash Neal au chant et à la guitare.
Un autre moment fort de l'album, déjà disponible en ligne, est la reprise de "Oh Well" de Fleetwood Mac, période Peter Green, enregistrée en collaboration avec le hors-la-loi de la country, Chris Stapleton.
Slash, virtuose de la guitare et compositeur honoré de plusieurs Grammy Awards, salue le passé avec nostalgie tout en insufflant une nouvelle vie aux classiques et aux morceaux plus méconnus dans son dernier album solo, "Orgy of the Damned", à paraître le 17 mai sous le label Gibson Records. En collaborant avec des artistes renommés, Slash ravive ces reprises avec son style inimitable. Pour ce projet, il retrouve le producteur Mike Clink et réunit un casting d'invités prestigieux, dans la lignée de son album solo de 2010. Parmi eux figurent deux membres de Blues Ball, son groupe des années 90 : Johnny Griparic à la basse et Teddy Andreadis aux claviers, auxquels s'ajoutent Michael Jerome à la batterie et Tash Neal au chant et à la guitare.
Originaire d'Angleterre, Slash a été initié au blues dès son enfance par sa grand-mère américaine, développant une passion précoce pour des légendes telles que B.B. King. Il a également été nourri au rock ‘n’ roll britannique des années 60 par ses parents, écoutant des groupes comme The Who et The Kinks. Après son déménagement à Laurel Canyon, il s'est entouré d'artistes rock et folk comme Joni Mitchell, Crosby, Stills & Nash, et Neil Young, qui ont façonné son style en tant que musicien et compositeur. Slash a réalisé que ses idoles avaient été influencées par les mêmes artistes de blues qu'il écoutait depuis son enfance, une révélation qui a marqué son parcours musical.
"Orgy of the Damned" explore diverses périodes et styles du blues, proposant des reprises dynamiques et émouvantes comme "Crossroads" de Robert Johnson et "Stormy Monday" de T. Bone Walker, interprétée avec passion par Beth Hart. Certains morceaux, comme "The Pusher" de Steppenwolf et "Key to the Highway" de Charlie Segar, ont déjà été revisités par le Slash’s Blues Ball, tandis que d'autres, comme "Living for the City" de Stevie Wonder, font partie des préférés du guitariste. Le morceau "Hoochie Coochie Man" de Willie Dixon, rendu célèbre par Muddy Waters, symbolise l'esprit spontané de l'album, avec la participation de Billy F. Gibbons à la guitare et au chant. Les musiciens ont enregistré ces classiques en studio, mettant l'accent sur l'improvisation et l'authenticité.
Slash a également fait appel à des chanteurs renommés pour enrichir l'album. Son ami de longue date et collaborateur Iggy Pop a enregistré "Awful Dream", un titre de Lightnin’ Hopkins, dans une version langoureuse et émouvante. Demi Lovato prête sa voix puissante à "Papa Was A Rollin’ Stone" des Temptations, offrant une interprétation fidèle et profonde de ce classique R&B. L'album se clôture avec "Metal Chestnut", une composition instrumentale planante écrite spécialement pour l'occasion.
"Orgy of the Damned" révèle un aspect méconnu du talent de Slash, explorant ses racines profondes dans le blues et offrant une expérience musicale captivante qui enrichit son illustre carrière.
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